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Louis-Julien Nicolaou, Télérama (TTTT) : « Il ne faut pas 30 secondes à Grazzia Giu pour mettre son âme à nu et nous saisir à la gorge».

 

 

 

 

Grazzia Giu, comme un petit oiseau sur sa branche, balayant de son aile le printemps, atterrira ce 13 mai sur vos platines avec sa poésie, sa dramaturgie et sa voix unique qui, fatalement, ne pourra vous laisser indifférent.

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14/08/2023 – Grazzia Giu & Nico Morelli à Mollans-sur-Ouvèze pour Parfum de Jazz
Grazzia est très fidèle à son univers devenu personnel de par le choix des chansons qu’elle s’approprie mais évidemment bien sûr de celles de sa composition. Un univers singulier, infiniment personnel servi par une voix atypique que nous avons mainte fois apprécié dans nos colonnes (voir ici pour “Fragments” et ici pour “Life is”) et qui s’éloigne parfois du jazz pour fleurter avec la musique dite pop. C’est sans doute aussi pourquoi il a particulièrement attiré celui de ce pianiste et compositeur italien. Nico Morelli est un grand voyageur très avide de nouvelles rencontres, de nouvelles expériences. Il a choisi de partager ses aventures musicales entre la France et ses Pouilles natales et comme beaucoup de ces mélodistes du clavier de la péninsule italienne, il possède avec bonheur le talent de mêler le jazz le plus dynamique aux mélodies raffinées empruntes de toute la tradition des chansons populaires du sud de l’Italie et de son « mentor » Bill Evans… C’est comme l’évidence d’un coup de foudre. C’est à Paris en juin dernier qu’ils montent sur la scène du Sunset ; les deux musiciens unissent leurs sensibilités si souvent à fleur de peau, une voix singulière et un piano infiniment poétique.



« Fragments » de la chanteuse Grazzia Giu, est une rêverie où affleure la mélancolie, un ruban poétique qui flotte dans un espace musical singulier où cohabitent le jazz, le blues et la pop. 
Coup de maitre 
Alex D'Hutil 

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Au final un album court et d’une rare densité, qui nous fait voyager de Berlin à la Grande Ourse en passant par Capri tout en s’attardant au plus profond de l’âme humaine, ses secrets, ses mystères mais aussi des espoirs que nous portons tous. Parce qu’elle n’a jamais été aussi libre et n’est jamais allée aussi loin dans l’expression de ses émotions, Fragments est un album essentiel dans la discographie de Grazzia Giu à écouter en priorité.

Sur ce coup-là, nous avons un bon mois de retard ! Mais peu importe. Voici donc un Cd volontiers défini comme étant à la croisée des genres mais qui selon nous tend plus vers une pop vintage, intime et élégante, finement travaillée, au plus proche de l’émotion native. La voix de Grazzia Giu à elle seule justifie l’écoute, ce qui ne signifie pas que les musiciens soient en deçà du talent de la chanteuse car ils créent autour d’elle un univers à la mesure des chansons de l’album. Tissé autour d’une forme mélancolique qui fleure l’underground, les lieux aussi obscurs qu’éclatants d’une époque libertaire (qu’il nous semble l’avoir rêvée tant elle paraît aujourd’hui dépassée), ce disque dans son entièreté touche à la fibre la plus intime avec une délicatesse aiguë et insiste paisiblement sur les émotions les plus vives d’une humanité buissonnière et créatrice (qui nous manque). Quant à la reprise du « Where are we now » testamentaire de David Bowie, elle est un bon exemple de réinterprétation réussie. 30 minutes et 11 secondes de voyage hors du temps « en suivant la grande ourse. »

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Jazz News  Bruno Guermonprez

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